En juillet 2008, une quinzaine d'amoureux de Jules Verne partaient au Canada sur les pas de l'écrivain, à la recherche des Patriotes québécois du roman Famille-sans-nom. Le voyage a mené les participants de la ville de Québec jusqu'aux chutes du Niagara. Découverte d'un pays hors normes à travers le site huron de Wendake, l'île d'Orléans et ses cabanes à sucre, les baleines dans l'estuaire du fleuve Saint-Laurent, Chicoutimi et sa belle exposition "Jules Verne - L'incroyable aventure"... Les villes de Montréal, Toronto, Ottawa... Les lieux de mémoire consacrés aux Patriotes... Rencontres multiples avec les intellectuels québécois, historiens, éditeurs, écrivains... Affinités et différences entre France et Québec, amitiés fortes entre Québécois et Français...
Jules Verne, au n°29 de sa Revue, un trait d'union historique et littéraire entre l'Europe et l'Amérique.
"L'IMAGINAIRE DES ANIMAUX MARITIMES DANS L'OEUVRE DE JULES VERNE"
(REVUE JULES VERNE N°29, p 43-55)
 











Extrait:
 
"Grand conteur, Verne alterne le ton de ses descriptions de poissons dans Vingt mille lieues ; il décrit de manière poétique les méduses qui « figuraient une ombrelle demi-sphérique très lisse, rayée de lignes d’un rouge brun et terminée par douze festons réguliers » et les poissons volants qui «après avoir tracé des raies de feu dans l’atmosphère, plongeaient dans les eaux sombres comme autant d’étoiles filantes ». L’écrivain s’amuse aussi, par exemple lorsque Conseil découvre que les morues ne sont pas comme chez l’épicier « plates comme des limandes ou des soles » ou qu’il empoigne à pleines mains une torpille qui le paralyse à moitié ! Il se fait scientifique lorsqu’il évoque les dorades, « espèce précieuse, amie de toutes les eaux, douces ou salées, habitant les fleuves, les lacs et les océans, vivant sous tous les climats, supportant toutes les températures » ou les esturgeons qui « ressemblent aux squales dont ils n’égalent pas la force, et se rencontrent dans toutes les mers ». Enfin, il se transforme en gourmet avec les esturgeons qui « sont délicats ; on les mange frais, séchés, marinés ou salés, et, autrefois, on les portait triomphalement sur la table des Lucullus » ". (p 44-45).
 
Revue Jules Verne n°29, publiée par le CIJVet la Médiathèque de Nantes en septembre 2009.
ISBN : 978-2-901-81141-1
Prix en France : 10 €